La norme EN 14904, référence des sols sportifs, définit deux catégories d’exigences en ce qui concerne les parquets sportifs :
- la catégorie « Performances standards – Classe A3 » visant plus particulièrement les salles multifonctions polyvalentes à destination de pratique loisirs et scolaires ;
- la catégorie «Performances élevées – Classe A4 » pour une pratique “Haut niveau” des sports collectifs ou de la danse en compétition.
Pourquoi faire le choix
d’un parquet ?
Plusieurs facteurs rentrent en compte dans le fait de choisir ou non le parquet comme revêtement sportif.
Tout d’abord, c’est un produit polyvalent. Bien évidemment, il est souvent assimilé à la pratique du basket-ball car les basketteurs plébiscitent cette surface à la sonorité si caractéristique et la FFBB impose ce type de sol à partir d’un certain niveau de compétition : le parquet est conseillé à partir du classement Fédéral H2 et obligatoire pour un classement Fédéral H3. Malgré tout, les autres disciplines en salle peuvent être pratiquées sur ce type de revêtement.
Surtout, le parquet procure d’excellentes performances sportives. Contrairement à un PVC ou une résine qui sont des sols à déformation ponctuelle (la force provoque une déformation uniquement au niveau du point d’application de la force ou à proximité), le parquet est un sol à déformation surfacique, c’est-à-dire que la force d’appuis du pied provoque une déformation sur une surface relativement importante autour du point d’application. L’absorption de choc est un critère essentiel des sols sportifs et seuls les sols à déformation surfacique permettent d’atteindre des niveaux élevés (> 55 %) sur ce critère. De plus, un sol à déformation surfacique, offre aussi un très haut niveau de “roulabilité” nécessaire pour le handisport ou les activités de roller.
Les différentes solutions possibles
Le parquet sur lambourde est le système à l’origine des premiers sols sportifs, avec simple ou double lambourdage. Dans ce cas, les lames de parquet sont clouées ou agrafées sur la ou les lambourdes et s’emboitent l’une dans l’autre. L’épaisseur totale est d’environ 60 mm. Le système a simple lambourde est le plus répandu car il est très polyvalent en accueillant aussi bien une pratique scolaire que des entraînements ou des matchs en compétition. Le système à double lambourdes apporte aux athlètes un niveau élevé de protection et de confort pour des performances sportives optimales.
En outre, on trouve également le parquet sur support continu, appelé également parquet flottant, d'une hauteur de 35 à 40 mm d'épaisseur. En plus du sport scolaire et amateur, ce parquet peut très bien convenir aux sports de haut niveau.
Enfin, la dernière catégorie concerne le parquet démontable ou modulaire. Il permet d'être installé d'une salle à une autre tout en ayant un temps d'installation rapide : il faut compter quelques heures pour le démonter et la même durée pour le remonter. Toutefois, ce type de parquet est également souvent utilisé comme un parquet fixe par les collectivités.
Selon le type de structure retenue, il faut compter entre 70 et 100 euros HT/m2 fourni et posé, pour une durée de vie de plusieurs dizaines d’années.
Plusieurs sociétés commercialisent l'un de ces systèmes, comme par exemple
Tarkett ou Gerflor.
Quel entretien ?
L’entretien d’un parquet sportif est plus exigeant qu’un sol synthétique car l’usage quotidien d’une auto-laveuse n’est pas recommandé. En effet, avec ce type de machine, on expose le parquet à d’éventuelles stagnations d’eau. Les techniciens doivent donc s’en servir avec parcimonie (1 fois tous les 15 jours à 1 fois par mois selon l’utilisation de la salle).
L’entretien courant consiste à passer un balai ciseau pour évacuer les poussières et au passage d’une gaze pré-imprégnée de détergent pour les traces les plus tenaces (résine des handballeurs par exemple).
La rénovation périodique consiste, environ 1 fois tous les 10 ans, à poncer le parquet, reprendre les tracés et appliquer un nouveau vernis.